La
carte postale, inventée à la fin du XIXe siècle, devient très rapidement un
média promotionnel pour les artistes. Nombre d’entre eux font reproduire, entre
1900 et 1920, les œuvres peintes ou sculptées qu’ils exposent au Salon des
artistes français. De fait, grâce aux cartes postales, il est possible de
mettre un visuel sur une œuvre que l’on ne connaîtrait sinon que par un
intitulé. Le sculpteur marseillais le plus assidu dans ce domaine est une
femme : Berthe Girardet (1861-1948).
Salon de 1903 – Donnez-nous
aujourd’hui
notre pain
quotidien
(groupe plâtre, n°2803)
La version marbre paraît quant à elle au Salon de
1913 (n°3535)
Salon de 1905 – La
Vierge et l’Enfant (groupe marbre, n°3166)
« Et Marie
conservait et repassait toutes ces choses dans son cœur. » (Saint Luc, II, verset 19)
Salon de 1906 – La
tourmente (groupe pierre, n°3138)
« Avec ta
rage aveugle et ton flot bondissant
En as-tu fait
assez couler des pleurs de sang ! »
Le modèle plâtre avait été présenté au Salon de 1904
(n°2927)
Salon de 1906 – La
mauvaise conseillère (groupe plâtre, n°3139)
« Tout est
perdu ! L’enfant travaille et lutte encore ;
Elle est
honnête ; mais elle a, quand elle veille,
La Misère, démon
qui lui parle à l’oreille. » (Victor Hugo)
La version marbre paraît quant à elle au Salon de 1907
(n°2892)
Salon de 1907 – Le
virage (groupe plâtre teinté, n°2893)
Salon de 1908 – La
maternelle (groupe plâtre, n°3174)
Salon de 1908 – Le
réveil de l’enfant (groupe pierre, n°3175)
Le modèle plâtre avait
été présenté au Salon de 1905 (n°3167)